RUSSIE

Poutine et le crash: un responsable irresponsable

On pourrait discuter sans fin de Vladimir Poutine. Est-il bon ou mauvais, habile ou pas, intelligent ou stupide, démocrate ou dictateur, fin stratège ou piètre tacticien complexé, patriote ou nationaliste fanatique ? Mais ce serait simplement essayer de chasser un stéréotype avec un autre. Le sujet n’est plus là. Poutine vient de commettre la faute qui disqualifie irrémédiablement et sans appel tout dirigeant, indépendamment de son orientation politique, de ses capacités intellectuelles et de sa personnalité. Il s’agit de la faute d’irresponsabilité.
 

Autant en emporte le Mistral

Deux décisions récentes font resurgir dans différents coins du monde les pires stéréotypes de la France et des Français. Ces décisions, c’est celle de maintenir la vente des deux porte-hélicoptères français Mistral à la Russie, et celle de maintenir l’invitation du président russe Vladimir Poutine aux cérémonies de commémoration du débarquement allié en Normandie, le 6 juin prochain. Toutes les deux prises malgré le comportement inacceptable, et reconnu comme tel par la France, de l’Etat russe en général et de Vladimir Poutine en particulier, par rapport à l’Ukraine.

 

J'ai subi des sanctions russes

 Eh oui, ça commence. Ils ont bien prévenu qu’ils allaient « répondre » à la nouvelle série de sanctions occidentales, annoncées le 28 avril. Je suis indubitablement un Occidental, donc visé par la Réponse avec les autres. Et j’ai eu l’imprudence d’entrer en conflit d’opinions avec une force mobile russe en opération à Paris. La Réponse de la force en question fût immédiate et impitoyable. Véronika Krasheninnikova, directrice du Centre international de journalisme et de recherche Rossiya Sevodnya (« La Russie aujourd’hui ») à Moscou, a refusé de répondre au micro de RFI à mes questions sur la perception de sanctions occidentales en Russie, l’une des actualités du jour à notre antenne. 

Poutine: I want my Empire back!

Le jour du « référendum » en Crimée, ma télévision favorie Rossiya 24 a diffusé à plusieurs reprises un document présenté comme une « lettre ouverte » d’Andreï Avramienko, habitant de l’une des grandes villes ukrainiennes, Kharkiv. On a pu voir la lettre à l’écran, mais floutée, donc il fallait croire le journaliste russe qui la lisait sur parole. Les médias russes ont attribué à ce document une importance démesurée, on va voir pourquoi. 

L'Ukraine, ou l'insolence du peuple

Indubitablement, tout un monde disparaît avec le conflit en Ukraine. Et avec lui, toute une batterie d'idées reçues, de vieilles habitudes, mais aussi d'espoirs. Vladimir Vladimirovitch Poutine a décidé de les dynamiter. Pourquoi ? 

Décryptage de la résolution euro-arabe sur la Syrie

 Le texte soumis ce mardi au Conseil de sécurité, dont RFI s’est procuré une copie, est le troisième projet de résolution sur la Syrie depuis le début des violences. Le premier a reçu un double veto russe et chinois. Le second, présenté par la Russie, s’est perdu dans d’interminables négociations...


UN Photo/JC McIlwaine  L'ambassadeur russe Vitaly Churkin à la sortie du Conseil de sécurité, le 28 janvier.
 

Les JO filtrés

 Ca y est ! Oyez ! Oyez ! Le cirque « Couverture médiatique des Jeux Olympiques » est de nouveau en tournée mondiale ! Prenez place et regardez ! Il y a vraiment des numéros époustouflants à voir ! 

Coup de sang au Conseil de sécurité sur fond de crise syrienne

  Le ton est monté vendredi pendant une réunion à huit clos du Conseil de sécurité entre le président de séance Vitaly Churkin et Gérard Araud. Les ambassadeurs russe et français se sont violemment accrochés sur un point de procédure avec un "niveau d'hostilité rarissime" selon un témoin de la scène. "Tout le monde regardait ses chaussures", raconte un autre participant.

Syrie : La Russie et la Chine opposent un veto de principe au Conseil de sécurité

 Quatre mois de négociations, un texte très dilué et un double veto. Le rejet du projet de résolution présenté par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal marque l’échec de la stratégie européenne à convaincre la Russie et la Chine et montre une fracture profonde au sein du Conseil de sécurité.


 

L'ambassadeur russe Vitaly Churkin pose son veto lors du vote sur la Syrie.
UN Photo/Paulo Filgueiras

La Russie, fille des vétérans

 

"La Grande Guerre Nationale". C'est l'expression qui désigne, en Russie, le conflit considéré partout ailleurs comme international par excellence, voire carrément mondial. Et le nom utilisé dans tous les autres pays l'indique: la Seconde Guerre mondiale. Mais les Russes tiennent à souligner leur propre effort à combattre les armées hitlériennes. A l'usage interne, ils parlent de leur "Grande Guerre Nationale" et de leur victoire sur l'Allemagne nazie. Quand on regardera, le dimanche 9 mai, les cérémonies sur la place Rouge à Moscou, on devra être bien conscient de ce que l'on va voir. On verra la Russie qui célébrera le 65ème anniversaire de sa victoire.