Il est facile de regarder les autres. Beaucoup moins de les voir comme ils sont. Essayons au moins ici d'observer comment les filtres de notre histoire, de nos cultures, de nos croyances, de nos clichés ou de nos expériences personnelles et collectives influencent et forgent nos regards sur les autres, nos attitudes réciproques, et parfois même les politiques des Etats. Entre ceux qui sont géographiquement les plus proches de Paris – les Européens – et entre ceux-ci et tous les autres habitants de notre Terre. En les regardant de près, sans a priori et en évitant le "politiquement correct", nous allons peut-être mieux nous voir dans nos miroirs respectifs.

Piotr MOSZYNSKI est journaliste au Pôle international de RFI. Né à Poznan en Pologne, il rejoint succéssivement les rédactions des trois plus grands hebdomadaires généralistes polonais. Il émigre en France en 1982. Peu après son arrivée à Paris, il débute à RFI, à la rédaction polonaise, avant de rejoindre en 2006 la rédaction en français. Un parcours qui lui a appris notamment à prendre de la distance avec toutes les idées préconçues.


ou mauvais, habile ou pas, intelligent ou stupide, démocrate ou dictateur, fin stratège ou piètre tacticien complexé, patriote ou nationaliste fanatique ? Mais ce serait simplement essayer de chasser un stéréotype avec un autre. Le sujet n’est plus là. Poutine vient de commettre la faute qui disqualifie irrémédiablement et sans appel tout dirigeant, indépendamment de son orientation politique, de ses capacités intellectuelles et de sa personnalité. Il s’agit de la faute d’irresponsabilité.





associations qui viennent à l’esprit quand on dit « Lourdes » sont très claires, au sens propre et figuré du terme : miracles, guérisons, Sainte Bernadette, apparition de la Vierge Marie… J’étais toujours très curieux de voir cet endroit légendaire. Il est vrai que venir à Lourdes est une expérience magnifique sur le plan spirituel. En même temps, quand j’y suis allé, il y a peu de temps, pour la première fois dans ma vie, je ne me rendais pas compte à quel point la visite allait être éprouvante psychologiquement.
contraste entre ce que l’on dit actuellement de ce pays à l’extérieur de ses frontières, et ce qui s’y passe réellement. Car on parle beaucoup de grandes institutions qui volent au secours de la Grèce, ou de grandes manifestations qui la secouent. On oublie presque les Grecs eux-mêmes, leurs familles, leur vie quotidienne, le délicat tissu social grec. Or tout ce monde à « micro-échelle » se voit profondément bouleversé, secoué, presque anéanti par l’ampleur de la crise.
Un jour, un peu par inadvertance, un peu par sympathie, j’ai cliqué sur « like » sur Facebook. Le « like » en question concernait l’information que l’une de mes amies aimait Catherine Deneuve. Heureuse coïncidence, car moi aussi, je n’éprouve aucune répugnance particulière à sa vue. Et puis, soudainement, mardi soir, une envie irrésistible m’avait envahie de papoter un peu avec Catherine Deneuve. 
en Europe, dans le monde arabe contemporain. Les mouvements de r
Or, après quelques gesticulations ridicules et quelques tentatives aussi inutiles qu'inefficaces de "tuer le messager", c'est-à-dire WikiLeaks et son patron, la diplomatie américaine et mondiale semblent reprendre l'équilibre et se porter plutôt bien.
beaucoup plus intéressants en tant que symptômes d'un tout autre phénomène que celui de l'alcoolisme des jeunes et de leur goût pour les drogues plus ou moins douces. Ils semblent être l'un des symptômes de la naissance d'un monde parallèle, très éloigné
Et le nom utilisé dans tous les autres pays l'indique: la Seconde Guerre mondiale. Mais les Russes tiennent à souligner leur propre effort à combattre les armées hitlériennes. A l'usage interne, ils parlent de leur "Grande Guerre Nationale" et de leur victoire sur l'Allemagne nazie. Quand on regardera, le dimanche 9 mai, les cérémonies sur la place Rouge à Moscou, on devra être bien conscient de ce que l'on va voir. On verra la Russie qui célébrera le 65ème anniversaire de sa victoire.